Quartier autrefois très sauvage qui abritait une crique faisant le bonheur des pêcheurs de langoustes, Oyster Pond se situe à l’est de l’île au bord de l’étang aux huîtres dont il tire son nom et limitrophe à la frontière hollandaise. Il abrite une marina, très protégée, et quelques établissements hôteliers de renom.

À flanc de colline et sur les bords de mer escarpés et battus par le vent, de nombreux types d’habitations ont vu le jour ces vingt dernières années, respectant pour la plupart le style créole. Nichée sur les hauteurs, des villas offrent une vue imprenable sur St Barth et la marina du Captain Oliver. Touristique, mais protégé Oyster Pond a toujours su garder ce petit cachet particulier qui fait son charme, malgré l’occupation des sols qui a relativement augmenté durant les années croissantes de Saint-Martin.

Pour y arriver de la partie française, il faut traverser Quartier d’Orléans, et pénétrer sur une route entre mangrove et colline aride, dont le point de vue sur la Baie du Galion est l’apothéose. Suspendue au bord de la mer, la route offre un panorama exceptionnel sur les surfeurs, et sur l’île de Saint Barth, tout à coup si proche. Cette zone peu habitée est particulièrement ventée les jours de cyclones.

Une petite plage abrite le Coralita un ancien hôtel restaurant désaffecté qui eut ses heures de gloire, et est devenu le lieu idéal pour une balade à cheval.

Le quartier proprement dit d’Oyster Pond offre une sorte d’oasis, avec sa végétation luxuriante et tropicale, et ses habitations en terrasse autour de la marina dans un environnement on ne peut plus tranquille. Très calme, le quartier pourtant assez touristique de par la proximité de grands complexes hôteliers dans la toute proche zone hollandaise, a su préserver sa quiétude, et quelques petits commerces permettent de s’approvisionner sans avoir à faire des kilomètres dans un ses comme dans l’autre. Pour les îliens, Oyster Pond est le bout du monde, mais une fois installés peu aiment à en sortir. Zen attitude et nonchalance antillaise, seul le claquement des voiles levées à la sortie de la marina viennent troubler l’ambiance.

Peu d’appartements, mais quelques villas individuelles ou mitoyennes sont à la vente et à la location. Mais la plupart de ceux qui ont investi sur place aiment à y rester. Depuis peu des promoteurs conçoivent des programmes adaptés au site. Un quartier protégé, à l’autre bout de Marigot et à quelques kilomètres à peine de Philipsburg, un lieu différent, où la nature est reine.